Les nouveaux administrateurs apportent une bouffée d’air frais à la GAB

Source: Keep it Green

Les nouveaux administrateurs – Gaëtan Lits, Yana Batista Rodriguez et Dimitri Moerenhout  – apportent une bouffée d’air frais à la Greenkeepers’ Association of Belgium (GAB). Ils souhaitent avant tout s’atteler à de nouvelles formations et au networking afin de rendre le métier de greenkeeper plus attrayant auprès des jeunes.

Recherche de méthodes d’entretien écologiques

Dimitri Moerenhout : « En tant que nouveau membre du conseil d’administration, je veux me focaliser sur les programmes de formation. Le greenkeeping a beaucoup évolué au cours des vingt dernières années. Auparavant, nous utilisions beaucoup plus de produits chimiques et invasifs pour garder les pelouses sous contrôle. Aujourd’hui, les greenkeepers ont besoin de beaucoup plus de connaissances pour fertiliser, tondre et arroser de manière durable. En d’autres mots, il faut davantage « décoder » les terrains de golf. »

Gaetan Lits : « C’est vrai. Nous travaillons sans pesticides, utilisons moins d’engrais et accordons plus d’attention à la biodiversité. Nous sommes donc constamment à la recherche des meilleures méthodes d’entretien respectueuses de l’environnement. En fonction de la météo, de la saison et du sol, il faut constamment ajuster l’entretien, alors que les changements climatiques nous jouent sans cesse des tours. Les conditions météorologiques sont de plus en plus extrêmes et imprévisibles. Nous sommes des problem solvers, des solutionneurs de problèmes, pour garder les terrains de golf au top. »

Suivre les évolutions technologiques

Gaetan Lits : « Tout comme la durabilité, la technologie se trouve au centre de nos préoccupations. Dans le domaine du greenkeeping, les développements se succèdent à une vitesse incroyable. Les drones nous aident à surveiller la santé des graminées. Il y a des robots qui tondent les terrains de golf et ramassent les balles de manière autonome. La technologie nous aide également avec des systèmes d’irrigation et d’arrosage intelligents. Il est important de rester au courant de toutes ces ­nouveautés. »

Dimitri Moerenhout : « La polyvalence fait la force d’un bon greenkeeper. Notre savoir-faire est vaste : compétences de base, irrigation, fertilisation, nouvelles technologies… C’est pourquoi les formations sont tellement importantes. »

Community des greenkeepers

Yana Batista Rodriguez : « Outre ces formations, je trouve la GAB très utile en tant qu’organisation de networking. Ce qui est formidable dans notre secteur, c’est l’amour avec lequel chacun fait son travail. Nous formons une communauté, non seulement en Belgique, mais aussi au-delà des frontières. Tout le monde se connaît, tout le monde s’entraide. Au sein de la GAB, nous soutenons cette communauté ».

L’amour du métier

Yana Batista Rodriguez : « Le secteur est confronté à d’importantes pénuries de personnel. C’est pourquoi, en tant que nouvelle administratrice de la GAB, je veux contribuer à mieux faire connaître notre profession. Quand je faisais mes études à l’école d’horticulture de Saint-Nicolas, je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire. En dernière année, j’ai pu faire un stage dans un club de golf. Un nouveau monde s’est ouvert à moi. »

« Je participe donc à des salons sectoriels pour représenter les greenkeepers. Je parle de mon travail dans des écoles agricoles et horticoles, et j’invite les élèves à visiter notre terrain de golf. Ils doivent découvrir les machines, les engrais, les outils de travail et se rendre compte par eux-mêmes de ce qu’implique le greenkeeping. Lorsque je conduis ma machine sur cet immense tapis vert, tôt le matin, il m’arrive encore de ressentir une vive émotion. C’est notre grand bébé, ce terrain de golf. Et cette passion, je veux la transmettre aux autres. »