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Une nouvelle prairie de détente, des espaces verts pour se ressourcer, de multiples activités culturelles, sportives et corporate et un parcours de golf unique en Belgique : la réhabilitation de l’ancien hippodrome de Boitsfort est une réalité et une réussite.
Le projet Drohme a, plus que jamais, le vent en poupe. Après dix ans de collaboration dans le cadre d’un partenariat public-privé, le concept a clairement trouvé ses marques. Le défi n’était pas simple : réhabiliter le site de l’hippodrome de Boitsfort en une oasis de ressourcement tout en respectant le patrimoine et en protégeant la nature. Mission accomplie. Aujourd’hui, après avoir surmonté de nombreux obstacles administratifs et politiques, le parc récréatif de sports, de détente et de loisirs est en passe de relever définitivement le challenge. Avec, en toile de fond, un objectif clair : permettre à tous les Bruxellois – qu’il s’agisse de particuliers, d’écoles ou d’entreprises – de profiter de ce lieu unique aux portes de la forêt de Soignes dans un esprit de « libre partage ». « Nous sommes fiers des nouvelles collaborations mises en place récemment qui vont permettre au site de prendre un nouveau départ avec de multiples activités sportives, éducatives, culturelles et créatives. L’idée est que les Bruxellois s’approprient, peu à peu, ce lieu d’exception de 32 hectares en pleine nature pour en faire ‘the place to be’ et un endroit qui vit 365 jours par an », résume David Reculez, CEO de Drohme. Espaces ouverts pour la pratique de nombreuses disciplines sportives, ateliers de musique ou de céramique, école d’éducation canine, prairie de détente, restaurants et terrasses, séminaires et team building : l’offre est multiple et variée et répond à toutes les demandes citoyennes avec, bien sûr, le respect de l’environnement pour devise.
Un golf pas comme les autres
Le golf est l’un des grands atouts du domaine. Le parcours de 9 trous (par 29 de 1.551 m) est homologué et s’adapte parfaitement aux exigences des joueurs débutants ou des plus chevronnés désirant soigner leur petit jeu. Son succès, en tout cas, ne se dément pas au fil des ans. « Nous recensons aujourd’hui environ 1.000 membres qui, au choix, viennent pour jouer le parcours, pour s’entraîner sur notre vaste practice ou pour prendre une leçon avec l’un de nos neuf pros », explique le directeur Pim Bust.
Rares sont les grandes capitales européennes qui ont ainsi le privilège de bénéficier d’un parcours de golf eco-friendly intra-muros. « A l’heure de midi, nous accueillons de nombreux passionnés qui font l’impasse sur le lunch pour travailler leur swing devant le TrackMan au practice. L’été, des hommes d’affaires se présentent aux aurores sur le tee n°1 pour un petit neuf trous avant le boulot. Et même chose le soir… »
Les jeunes ne sont pas en reste. Au contraire. Le Brussels Drohme Golf Club compte en son sein de nombreux juniors qui, souvent, arrivent sur le site avec les transports en commun, le sac en bandoulière. Encore un beau symbole de démocratisation de la discipline.
Récemment, pour permettre la mise en place d’une prairie de détente gérée par Bruxelles Environnement, le parcours a fait l’objet de quelques modifications au niveau du dessin de certains trous. C’est l’architecte réputé Dimitri van Hauwaert qui a piloté les transformations. Le résultat est remarquable. Même s’il a perdu quelques mètres en distance totale, il est toujours aussi challenging et intéressant. « Nous avons avancé sur ce projet en concertation avec nos membres. Les neuf trous représentent un vrai défi technique et tactique. Certes, ils ne sont pas très longs. Mais il faut jouer juste, soigner ses petites approches et dompter des greens pleins de pièges pour ramener une bonne carte de score. Tous les joueurs, peu importe leur niveau, prendront le même plaisir à chasser le birdie », poursuit Pim Bust.
Le tout, bien sûr, dans un environnement écoresponsable. Le Drohme est le deuxième club belge, après Naxhelet, à avoir hérité du label G.E.O. (« Golf Environment Organization ») réservé aux clubs européens les plus respectueux du développement durable, de l’écologie et de la biodiversité.
Créer des vocations
Dans sa philosophie, le Drohme GC est aussi une école de golf de grande réputation, créée par Tony Bacon et qui a formé de nombreux joueurs de haut niveau. Faut-il rappeler qu’enfant de la balle, Nicolas Colsaerts découvrit les joies du swing à Boitsfort ? Neuf pros (Martin Miller, Jérôme Laffon, Sylvain Marcol, Loïc Matoux, Claudia Rocco, Sandrine Timmermans, Christophe Meunier, Gaëtan Vander Elst et Wayne Cunliffe) sont à disposition des élèves de tous les niveaux pour des cours individuels ou collectifs, des initiations, des stages ou des passages de brevet. C’est la solution par excellence. « Nous sommes évidemment très fiers de cette véritable académie qui, au cœur de Bruxelles, propose des infrastructures d’entraînement à la fois complètes et accessibles. Le practice, avec ses 46 places, dont 36 sont équipées Trackman, fait évidemment référence. Mais nous avons aussi un putting green, des zones d’approches et de bunkers… Créer des vocations, notamment auprès des jeunes, fait partie intégrante de la mission du club. Voilà pourquoi nous proposons très régulièrement des initiations pour seulement 10 euros où tout est compris (matériel, balles et 1h30 de cours collectif avec un pro…). C’est réellement unique », explique Pim Bust.
Dans le même esprit, la nouvelle formule « I love Golf Club » a également tout pour plaire. Elle propose, à des tarifs ultra-compétitifs (entre 70 et 95 euros par mois), des cours collectifs sur une période de 6 mois ou d’un an et s’adresse à la fois aux golfeurs sans handicap et avec handicap. La formule est accessible aussi aux non-membres et comprend l’accès illimité aux installations du practice. Un vrai must.
Le Drohme GC s’appuie aussi sur des sections (Ladies, Mens, Juniors, Seniors…) très actives et dynamiques avec des compétitions tout au long de l’année. Et faut-il ajouter qu’il accueille aussi régulièrement des écoliers (entre 8 et 12 ans) pour, là aussi, des initiations sur mesure avec notamment la méthode très ludique « Snag ». Parfois même, ce sont les pros qui se déplacent dans les écoles lors des cours d’éducation physique.
Business Club
Chacun sait combien le golf peut s’avérer un outil très utile pour le networking ou les thématiques corporate. Après une partie, il est de bon ton d’échanger à la fois ses cartes de score et de refaire le monde au club-house. Combien de partenariats et de contrats n’ont-ils pas été scellés lors d’un dix-neuvième trou ? C’est tout l’esprit du Business Club du Drohme GC qui réunit plus de 80 entreprises. En plus de pratiquer leur sport favori en compagnie de leurs invités, les membres de cette section ultra-dynamique ont l’occasion de disputer des compétitions en Belgique et à l’étranger et d’assister à des conférences idéales pour le B to B. « Rencontrer des partenaires venus de secteurs différents, élargir ses horizons de prospection lors d’événements très pointus, ouvrir des perspectives et conclure des affaires dans le club-house : le golf mène à tout à condition d’en sortir », sourit David Reculez, qui sait combien l’après-green est un temps idéal pour créer des synergies. Et le fait que le club soit basé dans la capitale, où bat le cœur du monde économique et financier, est, bien sûr, un plus important.
Les team building réservés aux sociétés font d’ailleurs partie de l’offre de Drohme avec au programme du golf, de la restauration et des réunions dans les nombreuses salles réservées à cet effet. Certaines d’entre elles, très spectaculaires, sont même situées dans les bâtisses des anciennes tribunes de l’hippodrome, dans les halles des paris ou dans le rooftop.
Bref, tout le monde trouvera son bonheur sur les fairways de BDGC : de l’écolier en goguette au CEO d’une grande société, du golfeur néophyte au joueur aguerri. Et les tarifs s’adaptent à tous les profils avec, en toile de fond, de multiples packages modulables, souvent très accessibles. La cotisation du « full member » adulte est de 1.341 euros par an avec, en sus, un fee de 6 euros par parcours joué. Pour les jeunes adultes, elle est de 860 euros et pour les juniors, de 306 euros. Une cotisation annuelle exclusivement pour le practice existe aussi (entre 172 et 342 euros). Et les visiteurs extérieurs peuvent évidemment s’acquitter d’un green-fee (entre 15 et 50 euros pour 9 trous) ou d’un accès au practice. Rien de plus !
Un avenir plein d’espoirs
Le projet n’a jamais été un long fleuve tranquille. Entre les délais administratifs pour l’obtention des permis, les recours des riverains et les aménagements, il a fallu aux actionnaires de Drohme Invest et, en particulier, à Michel Culot, entrepreneur bruxellois initiateur du projet, une sacrée dose de patience pour composer avec les multiples contraintes du dossier. Mais ils ne se sont jamais détournés de leur idée de départ, de leur ligne de conduite et du cahier des charges. Lorsque la Région bruxelloise a signé, en 2013, la convention de concession de cet espace, véritable poumon vert de la capitale situé en zone Natura 2000, ils savaient que le challenge serait complexe. Aujourd’hui, enfin, le concept est sur la bonne voie et fait consensus auprès de la plupart des parties. La création d’une vaste prairie de détente, voulue par Bruxelles Environnement, en est la plus belle preuve. Dans un premier temps, il s’agira d’un espace dédié à la biodiversité. Mais à terme, ce sera un vrai lieu de rencontre pour les Bruxellois. « Parents et enfants pourront venir se divertir dans ce cadre exceptionnel, s’initier à la biodiversité le long du parcours didactique de la lisière, avant d’éventuellement partir en promenade dans notre majestueuse forêt de Soignes », se réjouit Alain Maron, ministre du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de la Transition climatique, de l’Environnement, de l’Energie et de la Démocratie participative. « Rendre aux Bruxellois ce véritable écrin était l’un de nos grands objectifs. Et d’ores et déjà, je donne rendez-vous dans quelques mois pour les prochains aménagements de ce site unique, notamment pour la restauration de l’ancienne piste hippique ou encore pour la création d’une nouvelle plaine de jeux financée dans le cadre des Fonds européens », confirme, enthousiaste, Rudi Vervoort, ministre-président bruxellois en charge du Développement territorial. A Boitsfort, le « We have a dream » se transforme, plus que jamais, en « We have a Drohme » !